vendredi 30 mars 2007

Illusion de Séparation

Célèbre et certain est la phrase du philosophe René Descartes: « Je pense, donc je suis ! »

L'acte de penser nous donne la certitude de notre existence, même qu'elle soit si éphémère, mais ça ne veut dire qu'elle soit peu importante ou désintéressante. Penser fait que nous percevons que nous sommes des individus uniques, chaque un de nous. Néanmoins, cela nous donne aussi la fausse impression que nous sommes séparés des tous les autres, de tout le reste, comme si nous ne faisions pas partie de ce qui est autour de nous. Est-ce que l'air que je respire fait partie de moi ? Où seulement quand il est à l'intérieur de mes poumons, et ensuite, quand je le libère, il fait partie seulement du « reste » ? À quel moment nous pourrions faire cette séparation ? Est-ce que cette séparation existe ? Je ne crois pais.

Notre cerveau est un outil très puissant qui a été formé par la sélection naturelle au long de centaines de millions d'années d'évolution biologique. Un outil très utile, en fait, que nous fournit des informations sur le monde que nous encercle, en nous guidant dans l'ancien art de la survie. Il nous permet de percevoir et de simuler le monde autour de nous en nous aidant à solutionner les problèmes du quotidien et aussi, d'autre part, plusieurs fois en faisant que nous trompons nous-mêmes et que nous soyons des marionnettes de nos propres fantaisies.


Si nous nous arrêtons pour penser, nous pouvons vérifier que les particules élémentaires forment des atomes, les atomes forment des molécules, les molécules forment des substances, et celles-ci forment, en dernière instance, nos corps. Corps formés de carbone, fer, calcium, potassium, hydrogène, sodium, glucose, eau et tant d'autres choses. Un corps n'est plus qu'un accumulé d'atomes organisés de certaine manière. Est-ce que nous sommes séparés de l'environnement seulement parce que, dans quelques intervalles spatiaux, quelques atomes interagissent plus fortement entre eux pour former nos corps ? Est-ce que notre peau nous rend immunisés des influences extérieures ? Bien sûr que non, quand même une de ses fonctions consiste à reconnaître ces influences et les traiter. Malgré l'existence des frontières corporelles, se produisent quand même les interactions, qui sont aussi essentielles que les illusoires séparations elles-mêmes. Nous recevons et retournons quelque chose, tant pour l'environnement qu'uns pour les autres. Et ainsi, nous donnons aussi notre contribution à l'univers lequel nous pensons que ne fait pas partie de notre corps, comme si nous ne faisions pas partie de lui aussi. Quelle tromperie !

Cette minutieuse connexion cosmique qui joint à tous dans des niveaux excessivement petits pour discerner a été, de certaine manière, inutile dans notre évolution. Les problèmes quotidiens que nos ancestraux plus primitifs ont eu que décider pour qu'ils continuaient vivant n'ont pas eu comme des variables la dimension des électrons et ni la vitesse de la lumière, et donc c'est aussi difficile de concevoir telles grandeurs. Nous sommes excessivement grossiers pour capter et pour percevoir telles particularités. Nous avons eu qu'apprendre à vivre dans un monde moyen de dimensions ni aussi grandes et ni aussi petites, avec des vitesses moyennes, ayant des corps de dimensions qui restent dans la moitié du chemin entre un atome et une étoile. Par conséquent, ce n'est pas incompréhensible que nous soyons incapables de percevoir quelques détails de la vie apparemment insignifiants, néanmoins très importants et qui finissent par démontrer que penser que l'autre est, en quelque sorte, séparée de nous c'est une simple illusion brute. Tu fais partie de moi, et moi de toi, dans la mesure que nous influençons la vie un de l'autre, même que nous ne percevons pas et que cela soit de forme apparemment insignifiante.

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